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L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) vient de publier ses recommandations pour limiter la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse. Ces dernières concernent aussi bien les femmes sous traitement que celles qui n’en prennent pas. Une étude australienne montre pour la première fois que la prise de ces médicaments pendant la grossesse peut déclencher une dépression du post-partum chez certaines jeunes mamans.

« Une grossesse est considérée comme un événement stressant et émotionnellement éprouvant pour la femme et pour son enfant. De nombreux médicaments peuvent être prescrits et la grossesse constitue un moment important pour prendre des décisions éclairées quant à leur utilisation », explique l’Afssaps dans son communiqué.

Cette dernière précise que ces recommandations visent à limiter l’exposition aux antidépresseurs, particulièrement durant le premier trimestre de la grossesse. Il s’agit de « réduire les doses de ces médicaments et de limiter leur durée d’administration ».

En plus de réduire les doses de ces médicaments, l’Afssaps recommande de privilégier la poursuite du traitement pendant la grossesse. L’Agence souligne que les antidépresseurs ne sont pas recommandés pour les femmes enceintes présentant un trouble dépressif majeur (trouble bipolaire ou un trouble anxieux généralisé).

Toutefois, dans certaines situations particulières, une surveillance de la grossesse pourra être proposée. Par exemple, lorsque les troubles dépressifs sont importants et que la femme ne peut pas se permettre de prolonger son traitement antidépresseur. Les femmes enceintes peuvent bénéficier d’une surveillance de la surveillance de la dépression prénatale dans le cadre d’un suivi médical rapproché. Dans certains cas, le suivi de la grossesse peut être assuré par une sage-femme ou un pédiatre.

Les antidépresseurs pendant la grossesse, un risque pour la femme et l’enfant

Les antidépresseurs sont des médicaments prescrits pour soigner les troubles dépressifs.

Cependant, ces médicaments sont susceptibles de causer des complications pour la santé de la mère et du fœtus. En effet, la mère peut ressentir des effets indésirables, tels que des nausées, des vomissements, des étourdissements et de la fatigue. En outre, ces symptômes peuvent également affecter le bébé, qui peut être incapable de respirer correctement.

Ainsi, en cas de prise d’antidépresseurs pendant la grossesse, le risque de fausse couche ou de malformation fœtale augmente. C’est pourquoi l’Agence rappelle l’importance de demander conseil au médecin ou à la sage-femme pour le bon suivi de la grossesse. D’autant plus que les effets indésirables des antidépresseurs sont plus importants à ce stade.

En outre, il faut également prendre en compte les éventuels risques de malformations chez le bébé. En effet, certains antidépresseurs peuvent agir sur le système nerveux du fœtus, notamment sur son cerveau. Ce dernier est donc particulièrement vulnérable.

Il est également important de ne pas utiliser les médicaments à long terme en cas de dépression. En effet, la prise chronique d’antidépresseurs peut endommager les reins, le foie, le cœur ou le cerveau. De plus, il peut également causer des effets secondaires nocifs.

L’Afssaps conseille donc de consulter le médecin pour connaître les risques et les avantages de la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse. Il est également conseillé de ne pas prendre de médicaments pendant la grossesse et pendant l’allaitement.